Othniel Dossevi : « Paris me fait rêver »

Mardi soir, Othniel Dossevi était à Paris pour célébrer le lancement de l'Air Max RK61 de Nike lors d’une soirée débat sur l'histoire d'Air Afrique et ses liens avec l'identité, la culture et le sport.

Le premier joueur africain des Rouge et Bleu (49 matches et 17 buts de 1972 à 1975), auteur du premier but du club au Parc des Princes lors du match face au Red Star (3-1, le 10 novembre 1973) est revenu sur les derniers mois historiques du Paris Saint-Germain, qu’il supporte en famille depuis la région bordelaise.

Othniel, comment avez-vous vécu le succès parisien en UEFA Champions League ?

C’était un grand moment, c’était la fête pour tous les amoureux du Paris Saint-Germain ! C’est presque dommage qu’il n’y ait pas eu de suspens en finale à Munich face à l’Inter de Milan (5-0, le 31 mai dernier). J’ai vécu cela à la maison avec les petits-enfants, c’était incroyable.

Qu’avez-vous pensé du parcours européen des Parisiens ?

C’était bluffant ! On a souffert lors de la première partie de la saison mais à partir de janvier, on avait presque l’impression que c’était trop facile, il y avait une telle aisance collective, avec un jeu de circulation de balle, une intelligence tactique, c’était un régal. Luis Enrique y est pour beaucoup, c’est bien d’avoir de grands joueurs mais si le coach fait passer ses convictions, tout devient possible. Ce sont les grands entraîneurs qui font les grands clubs, il faut vraiment le féliciter pour tous ses succès.

Votre entraîneur à Paris, Justo Fontaine, était aussi un adepte du football offensif au début des années 1970, peut-on comparer les deux époques ? 

Justo avait cette idée mais il n’y avait pas à l’époque la préparation physique et foncière que les joueurs ont désormais. On faisait ce pressing par-à-coups mais pas en permanence.Aujourd’hui, tu vois des joueurs comme Ousmane Dembélé, il fait le pressing et quand il récupère le ballon tout ce travail foncier lui permet de partir en dribble, éliminer des joueurs et marquer des buts. C’est cela le football moderne.

Un petit mot sur Bradley Barcola, qui est aussi célèbre au Togo ?

Son papa est togolais et quand j’en parle à mes proches, tout le monde connait la famille Barcola. Malcom, son frère, joue d’ailleurs au poste de gardien de but pour l’équipe nationale du Togo. Bradley est un joueur magnifique et il a tout pour réussir et devenir inarrêtable.

Quels sont vos espoirs pour cette saison 2025-2026 ?

Ce n’est pas facile depuis la reprise car il faut récupérer après une longue saison 2024-2025, mais on a la chance de pouvoir monter en puissance, il faut se qualifier pour les 8es de finale de l’UEFA Champions League et tant pis pour les équipes qui devront nous affronter ! Après tout sera possible, je ne sais pas si on pourra avoir une seconde étoile dès cette saison sur notre maillot, mais je l’espère de tout mon cœur.

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